lundi 31 décembre 2007

Les Voeux du Comité de soutien

Que 2008 déploie devant vous de nouveaux horizons,

vous permette de réaliser de nouveaux rêves,

de découvrir la force et la confiance qui sont en vous,

et de relever de nouveaux challenges !

Paix dans vos esprits , Amour dans vos cœurs et Santé dans vos corps.

Le message du Président

Aux 31 PNC licenciés abusivement par la Direction d’ATN, à leur famille, parents et amis, je voudrais leur souhaiter bon courage pour cette nouvelle année.
N’oubliez surtout pas qu’après la tempête, le soleil brillera à nouveau, ma prière pour chacun de vous c’est que le beau temps ne tarde pas trop.

Votre comité de soutien a fait le maximum pour votre réintégration. Toutes les démarches ont été engagées auprès des décideurs locaux et nationaux.
Je voudrais saluer le travail monstre mené par la trésorière et la secrétaire du bureau, mesdames Benarroch et Maurin. Jour et nuit, elles ont cherché, par tous les moyens, les textes de lois qui régissent et organisent votre profession. Nous leur devons notre blog, sans oublier les informations transmises aux avocats pour étayer nos requêtes en justice.

Je voudrais également remercier toutes les personnes qui, au travers de notre g.mail, nous donnent de précieuses informations qui sont par la suite relayées sur le blog.

Cependant notre combat est loin d’être terminé. Ces personnes qui sont à l’origine de vos problèmes doivent répondre de leurs actes devant la justice.

Vous n’êtes pas leurs premières victimes et vous ne serez pas les dernières.


Ces pratiques, dignes d’organisation mafieuse, doivent cesser dans notre pays.


Aussi ai-je décidé, en mon nom personnel, de m’engager dans cette campagne territoriale, pour dénoncer la participation active des décideurs politiques dans notre affaire, et surtout donner à l’opinion publique la bonne version des faits.
Vous me verrez donc auprès de nouveaux candidats aux territoriales qui après avoir écouté notre histoire ont décidé à l’unanimité de faire cause commune avec nous. Parmi ces candidats il y a des inspecteurs de douanes, des inspecteurs de police et des avocats, dont le fils même d’un des avocats d’ATN.

Notre combat continue et se poursuivra jusqu’au tribunal.

Le Président du comité de soutien

Jack ROOMATAAROA

dimanche 30 décembre 2007

LES P.N.T. BOUGENT !!!



A la demande du syndicat SPNC ATN, nous vous mettons ci-dessous copie d’un échange de courrier entre certains membres du CHSCT.


Mesdames, Messieurs,


Suite à "l'affaire" de dépistage de toxicomanie avant le vol TN 333 du 22/12/07, les faits sont là pour nous prouver qu'aujourd'hui, ces tests ne sont pas fiables à 100% et que de surcroît, la procédure elle même n'est pas fiable puisqu'elle est supposée être une mesure de prévention interne.


Ce que l'on a pu constater, c'est que les médias ont eu vent de ce dépistage dans les heures qui l'ont suivi !!!!! radios et la presse écrite dès le 24/12/07.


Ceci n'est pas sans conséquence pour le personnel concerné ainsi que sa famille, notre corporation ainsi que l'image de marque de notre compagine.


Fort heureusement pour nous tous, la contre expertise médicale a été négative mais ce qui est sûre, c'est que l'affront qu'a subi notre collègue ainsi que ses proches restera inoubliable .... quel cadeau de noel pour ses enfants !!!!!


Je demande donc en ma qualité de membre du CHSCT et représentant PNT au sein de ce comité que cette procédure de dépistage soit suspendue jusqu'à ce qu'un TEST FIABLE soit trouvé ET que notre direction nous présente une procédure dans laquelle la CONFIDENTIALITE soit garantie.


Je pars en rotation CDG ce jour et ne serais de retour que le 03/01/08 dans la soirée, je souhaiterais donc que le CHSCT ainsi que les différentes représentations du personnel (délégué du personnel, syndicats, CE, ...) se mobilisent et exigent à notre direction la suspension de cette procédure jusqu'à preuve établie de sa fiabilité à 100%.


Je vous souhaite à tous mes meilleurs voeux pour 2008.

M. J-Luc FAUBEAU.

On s'en doutait un peu! Il suffit qu’un PNT soit attaqué pour que la communauté des pilotes réagisse !



A
Monsieur Jean Luc FABEAU,
Membre du CHSCT ATN.


Vous nous voyez ravi qu'un Représentant du Personnel PNT se préoccupe enfin des procédures inadaptées, abusives et souvent illégales mises unilatéralement en place par l'Entreprise ATN, et se soucie des irréparables conséquences et des effets dramatiques et irréversibles de la sur-médiatisation au plan de la vie privée, de la famille et des enfants des salariés concernés par des décisions abusives .


Parmi les nombreuses " affaires " liées aux substances interdites, il faut en effet noter que toutes les catégories de Personnel, tant PN que PS, sont susceptibles d'être touchées par ces mesures à objet plus répressif que préventif, la célèbre et lourde " affaire " d'un de vos collègues Commandant de Bord, d'ailleurs étrangement épargné en termes de poursuites juridiques par ATN, étant encore présente à l'esprit de tous au sein du microcosme aéronautique local et international.


Votre démarche est manifestement la bonne, en revanche elle nous semble particulièrement tardive, et votre appel soudain à mobilisation générale des organisations professionnelles et autres instances pour défendre " un seul PNT " prête à sourire quand on sait avec quelle passivité vous avez réagi, en tant que membre du CHSCT, aux licenciements abusifs d'une trentaine de PNC dont les tests se sont pratiquement TOUS révélés NEGATIFS !


Oui, vous avez raison, cette " affaire " des 30 PNC restera inoubliable pour leur famille, leurs enfants, proches et tous ceux qui ne cessent de les aider... mais aussi pour leur carrière et l'image de marque de la population PNC.


Nous vous souhaitons nos meilleurs voeux à la veille de cette nouvelle année, mais aussi et surtout, aux PNC victimes innocentes du génocide social orchestré de main de maître par ceux qui, sans le moindre scrupule, ternissent l'image de marque d'Air Tahiti Nui .


Pour l'UNSA / TRANSPORT / Polynésie.


Il n’y a pas grand chose à rajouter, tout est dit, ou presque !

Nous sommes désolés de l’expérience malheureuse vécue par ce copilote, mais si cela peut aider à mettre en place des procédures un peu plus intelligentes et respectueuses….


Et un petit rappel :

La presse est libre, elle n’écrit pas « que » sur des communiqués officiels ! Si elle a une info et qu’elle fait ses recherches de son côté, il est possible que cela ne plaise pas (nous en savons quelque chose) mais :

La Liberté de la Presse, ça existe en Démocratie, et si on n’aime pas ça, il faut aller vivre sous une Dictature !


samedi 29 décembre 2007

Changeons un peu de sujet !

Souvenez vous, ce n’est pas si vieux :

Il y a moins d'un an, Monsieur Eric Pommier, affolé par la situation financière d’ATN, découverte en quelques mois à la tête d’ATN, avait mis en place un plan de sauvetage avec, notamment, votre contribution. En effet, après de nombreuses réunions explicatives, vous aviez accepté de différer le paiement d’une partie du 13ème mois de salaire pour ne pas rendre la trésorerie négative et risquer la cessation de paiement, alors même que le principe d’une augmentation de capital avait déjà été arrêté par les actionnaires.

En clair, le monsieur qui a contribué depuis 2004 à creuser le trou d’ATN (-1.8 milliard pour la seule année 2005) se gargarise en 2007 de combler ce même trou grâce à un plan (conçu et mis en place en 8 mois seulement) par quelqu’un d’autre !

Monsieur le P.D.G., rendez à César ce qui est à César !

Rendez à M. Pommier le bénéfice du plan de restructuration,

Et dites « Merci » aux PNC de la compagnie
grâce auxquels ce plan a pu fonctionner !

Félicitations !

Pour ceux qui n'en auraient pas encore pris connaissance, voici la liste des nominations PNC 2007:

INSTRUCTEURS :
LENTCHITZKY Vaea
DUBRAY Pierre
DELAUNAY Nathalie
TITO Michèle
ROUSSELLE Pierre
COWAN Vanessa

CHEFS DE CABINE PRINCIPAL :
STEINMEYER Teva
POU Maeva
TANOA Naya
TAPUTU Ethel
TAEA-COLOMBANI Edouard
TOOFA Yohan
WONG Alain

CHEFS DE CABINE :
GRAND Peter
CARTRON Bastien
TETOHU Pierre
TEMEHARO Herehia
TUHEI Maeva
SIMOES Romain
WELSCH Vetea
COLOMBANI Frederik
KAMAKURA Mitsunori
TROFFA Lucien
OOPA Cathy
CHAVE Jaylon
SHAN SEI FAN Olivier
CHING Cyril
BEDON Céline
HUIOTOU Nuutea
ROQUES David
LONJARD Sandrine
JOHNSON Kevin
MORGANT Tuunui
ANDRE-FOUET Nicolas
HOLMAN Otto
CHAVE-GIBSON Titaina
CAPEL Tehaamarumaru

Encore une fois, toutes nos félicitations aux nouveaux promus !

jeudi 27 décembre 2007

Vive l'homéopathie !

De nombreux PNC inquiets nous contactent pour connaître les doses "acceptables par la machine infernale " des médicaments listés comme susceptibles de fausser les tests de dépistage !
Attention, aucun chercheur en pharmacie ne fait partie de ce comité. Nous essayons simplement de répondre en utilisant notre bon sens, chose que certaines personnes devraient faire plus souvent avant de prendre des décisions qui, pour médiatiques qu'elles soient, restent souvent inopérantes et se révèlent même quelquefois dangereuses à l'usage !

Voici, en gros ce que nous disons:

Difficile de répondre précisément !
Ce qui est sur, c’est que dans un test urinaire par ex., on peut trouver des traces de T.H.C. (cannabis) jusqu’à un mois après l’arrêt pour des fumeurs réguliers. Il est même possible de trouver des traces infinitésimales chez un non fumeur qui se serait retrouvé une fois dans une soirée sans consommer personnellement !

Les tests salivaires sont nouveaux, et en dehors des brochures des fabricants vantant leur produit, il n’existe pas d’échelle de référence quant à leur fiabilité.

Pour les médicaments, nous n’avons trouvé aucune recherche précise sur les doses décelables et leur temps de rémanence dans l’organisme. Le bon sens nous pousse à dire que lorsque, sur la notice, on lit par exemple « un comprimé toutes les 4 hrs », cela sous-entend que le principe actif du médicament sera présent dans l’organisme pendant au moins 4 hrs ! Et le même bon sens, nous fait également dire que si on cumule pendant une longue période la prise de ces mêmes médicaments , les doses rémanentes (restant dans l’organisme et disparaissant peu à peu) se cumuleront elles aussi.

Donc, prudence absolue ! En cas d’indisposition, même légère, où un salarié de bureau viendrait travailler en avalant un de ces cachets, les PNC, qui ont un métier à risque, n’ont pas le droit de les prendre et devraient rester chez eux !

Car une des règles de base des métiers de l’aéronautique est que si vous n’êtes pas en pleine possession de vos moyens physiques et autres, vous devez absolument le signaler et votre employeur ne peut en aucun cas vous forcer à prendre vos fonctions de personnel critique pour la sécurité des vols.

C’est la contrepartie évidente des efforts que la Direction vous demande et c’est une des batailles que livrent vos syndicats !

La situation n’est cependant pas désespérée :
Il vous reste l’homéopathie !


mercredi 26 décembre 2007

ATTENTION AUX FAUX POSITIFS !

Suite à la mésaventure du copilote lors du week-end de Noël, nous vous conseillons de faire très attention aux médicaments que vous prenez car ils sont susceptibles de fausser les résultats des tests anti-dopage .

Voici quelques exemples suivant le type de drogues recherchées dans les tests :

ECSTASY (M.D.M.A.) :
-Ephedrine, pseudoephedrine et autres dérivés présent par exemple dans les marques Sudafed, Contact, Nyquil, Robitrussin Cold and Flu, Phenegan-D, Vicks, Nyquil etc…
- les coupe-faim de régime en vente libre contenant du phenylpropanolamine comme Accutrim ou Dexatrim
- Les sprays nasals comme le Vicks inhaler ou l'Afrin
- Les médicaments contre l'asthme comme Marax, Bronkaid, Primatine
ainsi que beaucoup d'autres contenant du phendimetrazine , dexedrine, mephentermine, Ritalin etc…

METHAMPHETAMINES (ICE) et AMPHETAMINES :
--Ephedrine, pseudoephedrine et autres dérivés présent par exemple dans les marques Sudafed, Contact, Nyquil, Robitrussin Cold and Flu, Phenegan-D, Vicks, Nyquil etc…
- les régimes minceur en vente libre contenant du phenylpropanolamine comme Accutrim ou Dexatrim
- Les sprays nasals comme le Vicks inhaler ou l'Afrin
- Les médicaments contre l'asthme comme Marax, Bronkaid, Primatine
ainsi que beaucoup d'autres contenant du phendimetrazine, dexedrine, mephentermine, Ritalin etc…
Mais en plus, certaines infections ou maladies des reins ou du foie et … le diabète !

CANNABIS (T.H.C. ou PAKA )
Ibuprofen ( présent dans l'Advil, Nuprin, Motrin, Excedrin etc…)
Naproxen (présent dans Aleve …)
Promethazine (présent dans le Phenergan, le Promethegan …)
Riboflavine (vitamine B2)
Dronabinol (dans le Marinol)
Et là aussi, certaines infections ou maladies des reins ou du foie et … le diabète !

COCAINE
L'Amoxicillin !

Attention, cette liste n'est pas exhaustive ! Alors si par malheur vous partez en vol après avoir pris un de ces produits, vous pourriez être déclarés positifs par le test salivaire . Par chance, il semble, que depuis ce week-end, on puisse prouver sa bonne foi en fournissant des analyses complémentaires d'urines ou de sang.

Mais n'oubliez pas que d'après la réglementation, vous ne devez pas exercer vos fonctions sous l'emprise de médicaments, alcool ou drogues et que c'est un motif de licenciement !

lundi 24 décembre 2007

BRAVO, MESSIEURS ! (3)

Messieurs les Directeurs,
Etes-vous surs d'avoir pris les bonnes mesures ?

30 familles d’ex-PNC vont passer un Noël bien triste, mais ce n’est pas votre problème et tout le monde le sait !

Mais une famille de PNT vient de prendre elle aussi une claque !

Si, nous disons bien, si … ce copilote dit la vérité et que vos tests ne sont pas fiables, sa famille et lui vont découvrir les nuits sans sommeil, les journées qui passent si lentement, les amis qui tournent le dos, l’angoisse qui vous prend à la gorge, les banques qui vous refusent un découvert, les employeurs qui refusent vos C.V., la famille qui s’affole et ne sait comment vous aider, l’avenir qui paraît si sombre que la vie perd toute saveur.
Mais, ... puisque qu’il s’agit d’un PNT cette fois-ci, peut-être réfléchirez-vous plus sérieusement aux dommages causés par vos nouvelles mesures, plus médiatiques qu'autre chose !

Joyeux Noël à vous, Messieurs les Directeurs !

BRAVO, MESSIEURS ! (2)

Messieurs les Directeurs,
Etes-vous surs d’avoir pris les bonnes mesures ?

1 Copi Posi:

Alors, maintenant, grâce à vos mesures lumineuses, on vole en toute sécurité ?
Tout simplement parce que vous avez finalement mis en place des tests salivaires ?

Mais, un médecin ne devrait-il pas être présent lors de ces tests ?

La personne testée ne devrait-elle pas rester sur place au lieu de repartir en salle de briefing ? Car qui lui garantit que c'est bien sa salive qui est testée si elle quitte la salle ?

Sans vouloir défendre ce copilote, en cette période de mauvaise grippe, qui ne prend pas d'Advil, Ibuprofen, Aleve, Riboflavine, Phenergan, Motrin, Nuprin, Excedrin, Vitamine B2 ... et j'en passe ? Or tous ces médicaments, en vente libre pour la plupart, sont susceptibles de fausser les résultats qui apparaitraient positifs au THC !

A ce rythme là, il n'y aura bientôt plus ni PNT, ni PNC, ni passagers d'ailleurs, et les messieurs-dames des bureaux pourront faire la fête en rose et au champagne sur leur parking sans être dérangés par des empêcheurs de danser en rond !



BRAVO, MESSIEURS ! (1)

Messieurs les Directeurs ,
Etes-vous surs d'avoir pris les bonnes mesures ?

Jeunes PNC rapatriés:

Si vous tenez à embaucher (en CDD) des jeunes de 20 ans (et moins) ne devriez-vous pas songer à embaucher des chaperons, des parents de substitution en quelque sorte, pour les accompagner, les surveiller, les protéger?
On dirait une plaisanterie mais... désolés de vous le dire, c’est peut-être le prix à payer pour former des PNC professionnels dans les conditions de travail si particulières de cette compagnie !

Car quoi de plus normal à 19/20 ans de faire la fête lors d’un premier voyage à l’étranger, quand on vient enfin de recevoir le sésame du monde des adultes ?

« Il faut bien que jeunesse se passe » dit-on ....

JOYEUX NOEL, ATN !

CDG : Des jeunes PNC fêtent un peu trop l'obtention de visa au Sheraton ?
LAX: Réveil tardif pour 2 PNC = Vol à 8 ?
PPT : 1 Copi Posi au THC ou aux médocs ?

Merveilleuse fin d'année pour ATN puisque l'équilibre financier est presque atteint, parait-il !

dimanche 9 décembre 2007

A vous de jouer !

Certains n'y croyaient peut-être pas !
Mais si, nous avons été entendus, vous avez été entendus. Vos commentaires , nos messages, nos courriers ne sont pas restés "lettre morte".
Le moment est venu de vous faire entendre, sur notre blog bien sur, mais aussi auprès de vos syndicats. Non pas dans un but de revendications et de grèves, mais pour améliorer réellement vos conditions de travail et surtout pour mettre en place le respect que la compagnie vous doit pour la qualité de votre travail.

Le moment est venu de reprendre espoir.
Le moment est venu de faire de votre compagnie, une grande compagnie, de faire de votre travail de PNC, un véritable métier dont vous serez fiers.
A vous de jouer !

samedi 1 décembre 2007

Supplique au Père Noël

Sil vous plait, Papa Noël, faites que cette année, quelqu’un offre la biographie de Sir Richard BRANSON, vous savez, le Président-fondateur de VIRGIN ATLANTIC AIRWAYS, à tous les directeurs d’ATN et sil vous plait, faites qu’ils y comprennent quelque chose !

Extraits choisis d’un discours :

Le premier point est le plus important. Il s’agit de planifier et d’organiser l’entreprise de manière à permettre à son actif-clé – son personnel – d’exprimer pleinement son potentiel. ….

Nous donnons la priorité absolue à l’intérêt de notre personnel ; en second lieu, vient l’intérêt de nos clients ; en troisième lieu, celui de nos actionnaires…..

L’intérêt de nos actionnaires dépend du niveau de satisfaction de nos clients, lequel nous permet de conquérir et garder des passagers dans un contexte d’intense concurrence. Or, nous savons que la satisfaction de nos clients- qui génère un bouche-à-oreille absolument capital et permet de nous assurer leur fidélité, dépend en grande partie de l’excellence des prestations fournies par notre équipe, qui doit être heureuse et fière de travailler dans l’entreprise. Voilà pourquoi l’intérêt de notre personnel passe avant le reste.
Nous savons tous ce qui se passe lorsque ces priorités sont inversées et qu’une direction myope accorde la première place aux intérêts à court terme de ses actionnaires. Ce choix, opéré au détriment de la sécurité de l’emploi, du système de rétribution et du climat interne, engendre inévitablement une série de conséquences négatives qui provoquent l’érosion de la fierté, de la volonté de bien faire et de l’enthousiasme du personnel. La démotivation et les antagonismes entraînent à leur tour une érosion de la qualité du service, de la satisfaction du client et, en fin de compte, les intérêts à long terme des actionnaires souffrent eux aussi de la priorité superficiellement accordée au court terme…..

Le succès d’une entreprise repose sur l’enthousiasme de ses hommes, sur leur disponibilité et sur leur efficacité. Cette vérité n’est nulle part plus importante que dans la cabine d’un avion de ligne. ….

Nos employés, les navigants et les autres, ne sont jamais aussi efficaces que lorsqu’il se sentent valorisés en tant qu’être humains – et pas seulement une suite de noms sur une liste de salaires ; que lorqu’ils ont facilement accès à leur président et aux principaux directeurs ; que lorqu’ils proposent un service dont ils sont fiers à tous les niveaux ; et que lorsqu’ils sont félicités plutôt que critiqués.
Tous mes employés disposent de mon adresse personnelle et sont incités à me contacter. Beaucoup le font. Je réponds à leurs lettres en priorité……

Merci d'avance, Papa Noël, car ce serait un très, très beau cadeau que vous feriez à plus de 400 P.N.C.

Klenex à jeter !

C’est visiblement comme ça que la direction considère les PNC !

Mais vous n’êtes pas des Kleenex que l’on jette après usage, vous méritez des contrats de travail qui vous laissent entrevoir un avenir professionnel !
Si la direction acceptait de concevoir votre travail en termes de carrière, cela changerait également toute votre conception de votre travail, votre volonté de progresser, de gravir des échelons, de réussir dans la vie ! Car actuellement, tous les PNC savent qu’un CDD à ATN représente quelques mois ou quelques années d’une vie, c’est tout ! Donc, ils cherchent à profiter de cette parenthèse, sans plus !

Et, ensuite, la Direction se sert de toutes les petites dérives pour justifier en haut lieu sa conception de la direction des ressources humaines ! et justifier ses licenciements.

Ce n’est pas parce que, pour des raisons d’économie de bout de chandelle et de vues à très court terme, « on » décide d’utiliser au maximum le principe de Contrats à Durée Déterminée en clamant haut et fort que « des PNC, ça court les rues » que l’on peut se vanter d’être un bon chef d’entreprise !

C’est même le contraire, car à long terme, la survie d’une entreprise passe par la qualité de travail de ses employés et donc des PNC qui représentent, soit dit, en passant la majorité de la masse salariale.

ATN devrait le savoir, elle qui se vante des diplômes Skytrack, obtenus justement grâce au travail de cette catégorie de personnel.

Il serait peut-être temps de lui expliquer que « Personnel Navigant Commercial », c’est un véritable métier, reconnu dans le monde entier, dans toutes les compagnies sérieuses !

lundi 26 novembre 2007

SILENCIEUX MAIS ACTIF !

Le Comité de soutien aux Personnels Navigants de Polynésie continue son action !

Avec l’aide des nombreux avocats en charge du dossier, il lutte pour dégonfler le ballon de baudruche lancé par ATN en juillet dernier:

Au tribunal du travail, premièrement, il ne fait maintenant plus aucun doute que les licenciements hâtifs étaient totalement contraires à la loi. Reste à calculer précisément le montant des dommages qui seront demandés pour une trentaine de vies brisées.

Au tribunal pénal, une instruction a été ouverte et le juge en charge du dossier mène sa propre enquête très sérieusement. Les PNC accusés au départ par ATN de « trafic » attendent donc maintenant avec confiance et sérénité ses conclusions.

Le Comité a également entamé une série de démarches auprès des autorités compétentes pour dénoncer les multiples tentatives de fausses rumeurs et d’intimidation lancées par certaines personnes.

De plus, il reste vigilant et cherche de son coté à démontrer le bien fondé d’autres rumeurs, persistantes celles-ci, sur le malaise général à ATN.


vendredi 9 novembre 2007

Rumeur, quand tu nous tiens !

Ce n'est pas à des PNC parlant forcément anglais que l'on va apprendre que les initiales F.B.I. veulent dire Federal Bureau of Investigation ! C'est à dire que ce bureau s'occupe des affaires intérieures et pas du tout de ce qui se passe aux frontières ! En conséquence le seul FBI qui pourrait s'intéresser à ATN et à ses PNC serait sans doute le Faux Bureau d'Intimidation !

Alors,tous ensemble, nous disons :

FIU LE BUREAU D'INTIMIDATION !!!

samedi 3 novembre 2007

Résultats du sondage

Notre blog a été créé le 10 septembre dernier.
Nous avons fait paraître le fameux petit sondage le 8 octobre. A la même date, nous avons installé un compteur de visite.

Voici les résultats de ce sondage le 31 octobre à minuit:

SERIEZ VOUS FAVORABLE A UN RETOUR D'ERIC POMMIER A LA DIRECTION D'ATN ?
Oui
247 (85%)
Non
32 (10%)
Je ne sais pas
7 (2%)
Je préfère ne rien dire
2 (0%)


Nombre de votes jusqu'à présent : 288
Sondage terminé le 31 octobre

Ce sondage n'a bien entendu aucune valeur autre que anecdotique puisqu'il est totalement incognito. Cependant, il faut préciser que personne n'a pu voter deux fois, le système l'interdisant !

Et que depuis la date du 8 octobre, le blog a été visité 2053 fois par 569 visiteurs ( 3225 pages ont été lues, soit environ 1,57 page par visite).


La semaine prochaine, un nouveau sondage sur le blog !

FIU !

"Monsieur le président du comité de soutien aux PNC,

Il semblerait que grâce à votre blog, vous vous pensez très puissant ou influent et vous pensez que des personnes auraient à craindre vos soi disant ''revendiquations'' ou votre soi disant super ''sondage''!!

ne vous leurrez pas, il n'y a aucun branle-bas de combat chez les partisants de madame la Marquise, il y a tout simplement des personnes agassés de vos pseudos réclamations, injures, et pretextes pour essayer de défendre des actes irresponsables, des gestions catastrophiques, le salaire exhorbitant de votre mécène: M E.POMMIER!!
Il est vrai et je le pense, que le silence est le meilleur des mépris...mais vos réponses sont tellement fausses et hypocrite qu'elles font forcemment réagir.

Arrêtez donc et faites (enfin) quelque chose de bien pour ATN...

A moins que derrière votre comité de soutien se cache un autre but innavouable que vous voulez atteindre (déstabiliser ATN pour faire profiter une autre compagnie par exemple)...très certainement...
Mais Tout va se savoir, comme vous le dîtes si bien..."



Vous êtes « agassé », Monsieur ?

Vous nous en voyez désolés ! Mais il y a une solution toute simple !

ARRETEZ DE LIRE CE BLOG !

Il est fait pour et par des PNC, et si leurs questions ou leurs réponses ne vous plaisent pas, créez votre propre blog, vous pourrez demander à vos amis de le lire, d’y laisser les commentaires qu’ils souhaitent, faire votre propre sondage, bref tout ce que vous voulez !
Mais, nous c’est la dernière fois que nous publions vos commentaires qui ne nous apportent rien.

Ce que nous voulons, c’est avoir des réponses à des questions beaucoup plus intéressantes comme :

- Que veut dire « gestion à la mexicaine », terme utilisé par certains experts internationaux pour qualifier la gestion d’ATN de 2004 à 2006 ?

- Le déficit d’ATN vient il réellement de l’augmentation du baril de pétrole comme on nous l’a dit pendant des années, ou y a-t-il d’autres raisons ?

- Ce déficit était-il prévisible, annoncé, contrôlable ?

- Pourquoi la DG actuelle (en place depuis mars 07 ?) se vante-t-elle d’une gestion 2007 équilibrée alors qu’elle travaille sur un budget et des plans faits par le précédent PDG

- Combien a réellement coûté l’inauguration lors de l’ouverture de la ligne New York , par exemple?

- Quel est le montant des commissions versées dans le cadre de l'achat et de la défiscalisation des avions et qui les touche?

- Combien de cadres administratifs y a t il exactement ? et à quoi servent ils ?

- Quels sont les avantages et primes exacts dévolus à chacun en plus du salaire: voyages, billets GP, gratuitées véhicules de fonction, prise en charge téléphone etc…

- Quels sont les critères d’utilisation de la carte de crédit société ?

- Quels sont les critères retenus pour sélectionner les prestataires de services d’ATN ?

- Pourquoi la direction générale a t elle médiatisé une « affaire de trafic » au mépris de toutes les règles de bonne gestion d’une compagnie aérienne, prenant le risque de faire fuir des voyageurs potentiels ?

- Etc…

N’oubliez pas, Monsieur, que vu le statut juridique d’ATN, la population a le droit d’essayer de comprendre comment est dépensé son argent ! Et de demander la publication des vrais audits réalisés .

Et ce que vous avez l’air de prendre comme une menace, ne sont que des appels à l’aide !

Qui réussira à convaincre un véritable « Monsieur » comme Eric Pommier, de délaisser sa confortable retraite et ses mootua pour revenir une deuxième fois tenter de sauver cette compagnie ?
Pour un salaire à peine plus élevé que celui du chef PNC et des coups de poignards dans le dos assurés !
Mais surtout par amour pour son pays !

Le Président du Comité de soutien

mardi 30 octobre 2007

A l'attention des PNC licenciés

Si vous avez été licenciés par votre employeur, que vous n'êtes pas pris en charge par la CPS d'un conjoint/conjointe et que vous n'avez pas retrouvé de travail, vous devez IMPERATIVEMENT constituer un dossier de demande d'admission au RSPF dans les 3 mois suivant le licenciement pour bénéficier d'une couverture sociale.

En clair, vous devez vous rendre à la Mairie de votre domicile et voir avec leur service social qui vous donnera les pièces à fournir, suivant votre situation personnelle:
- Photocopie d'une pièce d'identité
- extrait d'acte de naissance ou photocopie de livret de famille
- Quittance d'electricité ou de téléphone fixe
- Les 3 derniers relevés bancaires
- Un certificat de travail ou solde de tout compte
etc...

Cela vous permettra au moins d'avoir vos frais médicaux pris en charge par la CPS en cas de galères supplémentaires !



samedi 27 octobre 2007

UN PNC PARLE

En lisant les messages de ce blog et les derniers commentaires, je me sens obligé de poser quelques interrogations, et d'apporter quelques précisions.

Lorsque cette affaire à éclaté, pourquoi des tests n’ont-ils pas été mis en place, comme lors de l’affaire du commandant de bord (instructeur, de plus) trafiquant?
Là, en effet les pilotes avaient tous passé des tests avant de reprendre les vols !
Mais peut-être que la peur des résultats a été plus forte que la raison.
Il ne faut pas oublier, en effet, que pour l’affaire de juillet dernier, 120 personnes ont été auditionnées (des pnc aux pilotes, en passant par des meccanos).
Sur ces 120, 31 (appelez-les « mouton noir, fous la merde, idiot, naïfs, honnêtes », comme vous voulez !!!) auraient reconnu une consommation, rare, exceptionnelle, voir unique pour certains.
Si 120 ont été convoqués, c’est PAR HASARD ?
On prend ceux qui avouent et on ne vérifie pas pour les autre ? On fait passer des tests à ceux qui ont avoué (urine, sanguins, capillaires).
Mais ceux qui nient : RIEN ?
(Vous allez me dire : pourquoi 31 mais pas 33 ? Pour les deux qui restent, c'est une autre histoire !)

De plus sur les 31, il y en a au moins UN qui n’est même pas mis en examen ! Mais qui a tout perdu quand même !
Pourtant il me semblait avoir entendu dire que les personnes innocentes ne seraient pas licenciées !!
C'est pas une preuve que ATN a été un peu trop vite, ça ?

Et si ATN avait vraiment voulu régler les problèmes de consommation de drogue, la direction n’aurait-elle pas mis en place des dépistages de drogue dès que des rumeurs courant sur de tels agissements ont émergé ?
(faut pas se leurrer, ça doit faire bien longtemps que des bruit couraient !!)

Ensuite, revenons sur les ‘mouton noir ‘, ‘fous la merde’, comme certains les nomment.
Si c’était vraiment le cas:
Pourquoi la majorité était chef de cabine, chef de cabine principal, ou travaillait pratiquement tout le temps en première classe ?,
Pourquoi tant de lettres de félicitation de l’encadrement ou de passager ?
Pourquoi n’ont-ils pas été mêlés aux problèmes qu’il y a eu dans les hôtels ?
Pourquoi avaient-ils de bons rapports avec l’encadrement, les chefs d’escale, les pilotes, leurs collègues ?
Par contre, il ne faut pas oublier que parmi eux, 13 ont fait partie ou font encore partie du bureau d'un syndicat !! Et que tout le reste était syndiqué !!! Bizarre quand même, non ?

Quant à l’ambiance à bord, je pense que rien n’a changé, des personnes vous diront que c'est génial et d'autres vous diront que c’est lamentable, suivant les équipages, l'humeur de chacun, le temps qu’il fait …. et plein d autres facteurs !!!!
Je ne pense pas que 33 personnes changent grand-chose, vu le nombre de pn, de vols et d'escales!
Voilà, sur ce:
Au revoir et à bientôt sur nos lignes, pourrait-on dire !!!

vendredi 26 octobre 2007

205 contre 27 !

Oui, au jour d'aujourd'hui, les résultats de notre petit sondage sans prétention donnent 205 contre 27 en faveur d'un éventuel retour de Mr E. POMMIER à la tête d'ATN !

Cela fait plus de 10 jours qu'il est en ligne. Mais depuis deux jours, branle-bas de combat chez les partisans du "tout va bien, madame la marquise"! Ca donne quelques commentaires, tous du même style. Nous nous contentons donc d'en reproduire un exemplaire représentatif et d'y répondre directement !

Monsieur le président du comité de soutien,
Je ne comprend pas très bien: Quel est votre combat? Quel en est le but? Qui défendez vous? il semblerait que votre combat initial se soit, au fil du temps, dispérsé.
1/ Apparemment vous défendez les 33 PNC licenciés,
Nous défendons non pas "les 33 PNC licenciés" mais TOUS les PNC licenciés abusivement !
2/ Vous combattez la direction d'ATN d'avoir fait ces choix là pour ''selon vos dires'' se protéger d'autre chose...
Nous ne faisons que nous interroger au grand jour sur ces choix !
3/Vous ajoutez à votre blogue un peu de politique,
Où avez vous bien pu voir de la politique ? Ceci étant dit, OUI, nous faisons appel à toutes les bonnes volontés, politiques ou autres, qui veulent bien défendre les valeurs de la Constitution !
4/ Vous semblez dire que si Eric Pommier était toujours PDG, les consommateurs ''innocents'' n'auraient pas été licencié...sick! (ça, ça veut dire "malade" en anglais, non ?)
OUI ! Nous avons la faiblesse de croire que quelqu'un comme E.Pommier, connu pour son approche humaine des conflits, aurait attendu le résultat d'un procès et respecté la présomption d'innocence !
5/enfin, au passage vous protégez les PNC qui continuent de nuire au sein même de la compagnie en accusant ce genre de fait courants mais en ne donnant aucune autre précision... Qui defendez vous? ce genre de comportement...?? Vous défendez cette peur et cette crainte qui existe au sein de la compagnie...??? Pourquoi, puisqu'il semblerait que vous ayez ''énormément'' d'information, ne dévoilez vous pas les noms des PNC qui continuent de nuire et de trafiquer? Pourquoi ne dévoilez vous pas les abus de bien sociaux et autres??
Nous ne protégeons personne. Nous essayons simplement d'ouvrir les yeux ! Si nous ne donnons ni noms, ni précisions, c'est tout simplement parce que ce n'est pas notre rôle mais celui des autorités judiciaires dont nous respectons le travail en cours !
Peut être allez vous nous dire que c'est le DG de la compagnie qui consomme des droques et que le fait de licencier 33 ''innocents'' sert à le protéger lui? je ne voie pas très bien quel serait le but d'un tel acte...
Et, encore une fois, il nous semble que vous écoutez beaucoup plus attentivement les bruits de couloir que vous ne lisez ce blog ! Attention, Paranoïa Danger !
En tout cas, je ne sais pas si vous êtes employés d'Air Tahiti Nui, mais une chose est sûre, vous ne défendez pas les intêrets de cette magnifique Compagnie...
C'est votre vision et nous la respectons, mais permettez nous d'en avoir une autre ! Tout dépend en effet d'où vous placez ces intérêts !

En tout cas, rassurez vous, Messieurs, ce blog n'émane en aucun cas d'un quelconque parti politique et les informations, hypothèses ou faits que nous pouvons évoquer ne viennent que d'employés ATN qui ne considèrent pas, eux, que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ! Tout simplement !

jeudi 25 octobre 2007

Tout va bien , madame la marquise !

800 salariés à ATN, disent ils ...
Faut-il rappeler que les seuls diplômes qu'aie jamais reçus la compagnie concernent
L'EXCELLENCE DU SERVICE A BORD ?

A la lecture du courrier ci-dessous, nous doutons que la Direction des Ressources Humaine, ou celle de l'Exploitation par exemple, sans même parler de la direction Générale, méritent, un quelconque diplôme!



UNSA/TRANSPORT Polynésie


Ref : 05 / AP / 23
Objet : Demande de réunion de travail.
Monsieur Geffry SALMON
Air Tahiti Nui
Président Directeur Général


Papeete, le 24 Octobre 2007


Monsieur le Président Directeur Général,

Vous n’êtes pas sans ignorer la teneur des revendications sociales réitérées émanant du collège PNC/ATN depuis votre prise de fonction à la Direction de l’Entreprise, et son légitime souci de reconnaissance de la profession et de ses spécificités .

Le statut précaire et les conditions de travail des PNC d’Air Tahiti Nui sont incontestablement, au plan territorial, les plus défavorables et de très loin, par rapport aux autres Entreprises comparables du Transport Aérien local.

L’utilisation tant outrancière qu’illégale de personnels sous contrat à durée déterminée, le non respect des dispositions contractuelles et réglementaires, la très faible rémunération de vos PNC, leurs conditions de travail exécrables ajoutés à votre précipitation a procéder à des licenciements massifs nullement justifiés font de votre Entreprise un exemple de désastre social .

Dans un esprit d’apaisement et de réactivation d’un véritable dialogue social, nous vous serions reconnaissants de bien vouloir recevoir au plus tôt notre Délégation du SPNC/UNSA/ATN afin de dégager un ensemble de solutions et moyens adaptés à un règlement rapide et consensuel des 20 points de revendication suivants :

1) Abandon immédiat d’un usage détourné et abusif des contrats de travail PNC à durée déterminée, afin de pourvoir durablement à l’activité normale et permanente de l’Entreprise, en conformité avec l’esprit et les dispositions du Code du Travail .
2) Composition des équipages à 11 PNC .
3) Mise en place de repos compensatoires, et ou indemnités financières, pour usage de compositions d’équipages réduites .
4) Adoption d’un calendrier d’épuration de tous les reliquats de congés, associé à la mise en œuvre d’un plan de congés stable, et vérification des paiements de congés.
5) Augmentation des temps de repos, tant en escales qu’à la Base d’affectation .
6) Augmentation globale des repos périodiques mensuels non consécutifs à hauteur de 12 jours, dont 6 jours consécutifs avec garantie de stabilité pour ces derniers .
7) Mise à niveau des effectifs respectifs par emploi ( Cadres, CCP, CC et HST ) .
8) Aménagements de la grille salariale .
9) Création d’une prime de transport .
10) Création d’une indemnité de blanchissage .
11) Protocole de procédures de promotions .
12) Protocole de représentation assorti d’heures de délégation planifiées à l’avance par les représentants du Personnel .
13) Mise à disposition d’une salle décente, confortable, équipée et adaptée aux besoins de l’ensemble des représentants du Personnel de l’Entreprise .
14) Mise à disposition d’une salle de repos PNC .
15) Réintégration des PNC abusivement licenciés par l’Entreprise .
16) Adoption par l’Entreprise d’un plan de mesures préventives, informatives et d’accompagnements, en terme de Prévoyance Sociale .
17) Refonte du Règlement Disciplinaire en vigueur .
18) Liberté de choix de reclassement temporaire au sol pour les hôtesses en situation de maternité .
19) Modification des horaires de briefing .
20) Mise en place de casiers PNC sécurisés.

Au cas ou vous ne souhaiteriez pas donner une suite favorable à notre demande de réunion de travail, notre Section Syndicale du SPNC / UNSA / ATN serait contrainte de déposer un préavis de grève pour l’ensemble du collège PNC / ATN .

Nous vous prions de croire, Monsieur le Président Directeur Général, en l’assurance de nos sentiments distingués.




Alain PHILIPPE


Copies : Direction du Travail et des Lois Sociales ;
Bureau National de l’UNSA Transport ;
Bureau du SPNC / UNSA / ATN ;
Bureau du SNMSAC / UNSA / PF ;
Tout PNC ;


Fédération UNSA/TRANSPORT/POLYNESIE
unsatransport@gmail.com
BP 40156 FARE TONY PAPEETE

SAUVEZ WILLY !

Petit Curieux ou Gros Salaire ?
Enfin une réaction de …. cadre, visiblement, pour sauver qui ?
Depuis l’ouverture de ce blog, nous avions un peu l’impression que ni les PNC, ni le blog qui leur est consacré, n’intéressaient beaucoup de gens dans les bureaux d’ATN. Et, hier, plusieurs commentaires à la suite pour parler argent et sondage. Veulent ils, ces courageux anonymes, sauver la compagnie, leur chef, ou leurs emplois? Parce que tout le monde est bien conscient que les 800 employés d'ATN veulent en effet garder leur job! C'est bien pour ça qu'il est impératif d'arrêter la gabegie !

Extraits :
Vous faites état dans votre commentaire des pertes financières d'ATN, mais ces pertes ont été faites en 2005 et 2006: résultat sur ces 2 années = -6 milliards xpf...inquiètant... alors que pour l'année 2007, nous allons vers un équilibre, donc pas de perte...
quelle gestion est la meilleure?? je vous pose la question...

Mémoire courte et sélective, mon cher !
Relisez donc le rapport du C.A de mars 2007. Si on peut dire aujourd’hui que l’hémorragie est ralentie, c’est clairement grâce aux 9 mois de direction d’Eric Pommier. NEUF MOIS SEULEMENT ! Quant aux 6 milliards sur deux ans dont vous parlez … en fait, vous le savez bien ce sont plutôt des 8 milliards de pertes cumulées depuis le lancement de la compagnie dont il faudrait parler et des 15 augmentations de capital qui ont dû être faites pour sauver ATN. Pour ceux qui ne connaissent pas bien la comptabilité, ça veut tout simplement dire que, 15 fois de suite , on a du boucher les trous avec l’argent des gentils actionnaires au départ, mais aussi et surtout avec l’argent du Territoire, donc notre argent !

les salaires notamment celui du DG qui aujourd'hui prend toutes les décisions à ATN ont été approuvé par M Pommier...C'est FAUX???

ensuite comment pouvez vous critiquer quelqu'un qui travaille pour la compagnie gratuitement...où est le mal?

Non bien sur, ce n’est pas faux ! Mais, un PDG nouvellement nommé a besoin de cadres, il ne peut sans doute pas se permettre de virer toutes les têtes d'un seul coup et peut être en effet, a-t-il mal placé sa confiance avec quelques uns de ses responsables...

Quant au bénévolat du PDG, vous ne devez pas vivre sur la même planète que les PNC !
Car eux, c’est vrai, ne font pas de bénévolat. Ils ont une fiche de paye. Mais pas de carte de crédit ni de budget de 50 millions à dépenser. Eux avec leur salaire, ils ont du mal à payer leur loyer et leurs traites ! Leur budget "resto" à eux, c'est leurs Perdiem !

Salut, t'es sûre que c'est pas toi qui a trafiqué les votes quand trop de monde disait ''non'' au retour de Eric Pommier??

ce sondage a l'air truqué...

On se tutoie maintenant ? On doit se connaître !
Ne te fie pas trop à tes impressions. Si tu trouves que ce sondage à l’air truqué, je suis désolé de te décevoir, il n’en a pas la chanson ! Tu as dû te rendre compte qu’il est impossible, même à toi, de voter deux fois !
Et tu sais, nous connaissons aussi des gens qui ont l’air honnête et efficace ….

mardi 23 octobre 2007

UN OBJECTF INAVOUE.

Vous êtes vous demandé comme nous, quel était le but réel de cette fameuse histoire de "trafic de drogues chez les PNC" ?

Si vous réfléchissez calmement, sans vous laisser gagner par les émotions, une chose est évidente:

Le syndicat SPNC UNSA ATN était nettement visé. Les membres du bureau, passé et présent, ont été licenciés, tous, sans exception !

Quelles que soient vos opinions sur ces PNC, cela devrait vous faire réfléchir, et surtout vous faire peur !

Car sans syndicat pour vous défendre, comment résisterez vous aux pressions ?
Comment ferez vous respecter la Loi ?

Alors, soutenez vos syndicats, pour qu'ils puissent vous soutenir le jour ou vous en aurez besoin !

"LES NOUVELLES" CONFIRMENT !

Nous vous le disions dimanche 14, Les Nouvelles de Tahiti vous le confirment lundi 22 :

Mr. Geffry Salmon, PDG d'ATN, travaille gratuitement pour votre compagnie !

Enfin... gratuitement.... c'est vrai, il ne doit pas avoir de fiche de paye , quoi !

Mais qui osera contester les indemnités perçues pour compenser le stress qui use un homme confronté à tant de petites choses désagréables : réclamations incessantes, licenciements mal compris, sans parler des pertes financières qu'il faut faire avaler à des actionnaires récalcitrants?
C'est tellement dur la vie de PDG d'ATN !

On ne va quand même pas demander en plus des comptes mesquins sur l'utilisation d'une vulgaire carte de crédit !

SACHONS RESTER DIGNES !







lundi 22 octobre 2007

Comme promis, le texte intégral de l'avis du Tribunal Administratif. Seuls les noms ont été supprimés.

Affaire suivie par : Inspection du travail, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Conseillers composant le Tribunal Administratif de la Polynésie française

Papeete, le 10 Octobre 2007,

MEMOIRE EN DEFENSE

Objet : Société Air Tahiti Nui c/ Polynésie française - Dossier n° 0700301-1
Réf. : Requête en annulation de la Société Air Tahiti Nui en date du 24 août 2007
La décision de l'inspecteur du travail n° 354/ITl/MP/yw refusant le licenciement de
M. ………………………. est du 1er août 2007 ;

Le recours administratif de la société Air Tahiti Nui a été reçu le 28 août 2007 ; Le recours est bien recevable.

1. Légalité externe

La procédure de licenciement initiée par l'employeur de M. Mr………………. est marquée du sceau de la précipitation.
Tout d'abord, la demande d'autorisation à l'inspecteur du travail est envoyée le 4 juillet 2007, soit le même jour que la convocation du salarié à l'entretien préalable, lequel n'aura lieu que le 13 juillet.
Cela signifie donc que l'employeur a décidé du licenciement sans envisager tenir compte du résultat de l'entretien préalable et notamment des arguments du salarié.
La réglementation polynésienne, à la différence de la réglementation métropolitaine, n'impose pas formellement l'envoi de la demande après l'entretien préalable.
Par conséquent si formellement la lettre de la procédure n'est pas enfreinte, son esprit est bafoué.
En effet, toute la procédure vise à inciter l'employeur à peser sa décision, notamment après avoir entendu le salarié puisque sa décision ne peut intervenir qu'un jour franc après l'entretien, dans les cas où aucune autorisation administrative n'est pas requise.
En second lieu, la première demande d'autorisation adressée à l'inspecteur du travail porte sur des faits de trafic de stupéfiant (lettre du 4 juillet).

Ce n'est qu'à l'issue de l'entretien avec l'inspecteur du travail, au cours de l'enquête contradictoire que l'employeur modifie sa demande, excipant d'une erreur matérielle, pour invoquer non pas l'atteinte portée à la notoriété de la compagnie du fait d'une mise en cause pour trafic de stupéfiant, mais la consommation de stupéfiant lors d'escales.
S'il ne saurait être question de douter de la gravité d'une affaire concernant les stupéfiants pour une compagnie aérienne, force est de constater que le dossier de l'entreprise comporte dès le départ de nombreuses faiblesses par excès de précipitation.
Celle-ci n'est pas, comme expliqué précédemment, un motif de refus. Elle explique néanmoins le 1er considérant de l'inspecteur du travail.
Enfin, la précipitation a été telle qu'un représentant du personnel a été licencié avant même la demande d'autorisation, ce qui bien entendu a conduit l'inspecteur du travail à refuser son licenciement.

2. Légalité externe

2.1. Les règles applicables en matière de consommation de stupéfiant

Très clairement, et de façon évidente, les différents textes prohibent l'exercice de fonction à bord d'un aéronef sous l'emprise de substances psycho actives.
Il demeure, en revanche, plus difficile d'établir que ces mêmes règlements interdisent toute consommation, même dans la sphère privée et de façon occasionnelle.
Les règles de l'air, après avoir rappelé l'interdiction d'exercice des fonctions sous l'influence de quelques substances psycho actives que ce soit, précisent que le personnel navigant « ne se livre à aucun usage de substances qui pose problème. » (article 2-4).
Quel est cet usage qui pose problème ? Si tout usage pose problème, il aurait simplement été précisé que « tout usage est interdit ». Il faut donc considérer que certains usages ne posent pas problème.
Le « manuel généralités » est plus précis puisque stipulant que « la consommation de stupéfiant est incompatible avec les métiers de l'exploitation ».
Mais ces deux documents sont propres à Air Tahiti Nui. La compagnie ne peut édicter des règles empiétant sur la sphère privée, sans poser comme limite l'interaction avec le travail.
De fait, les textes officiels, édictés par les autorités normatives, ne posent que l'interdiction d'exercice des fonctions sous l'influence de substances.

2.2. La consommation de stupéfiant

Toute la procédure est fondée sur les déclarations consignées dans le procès-verbal de gendarmerie.
Aucune autre preuve des faits invoqués pour justifier la demande n'est produite.
Les documents produits ne permettent d'établir ni une consommation récente et habituelle, ni une consommation pendant une escale technique ou commerciale.
Seules sont reconnues des consommations très occasionnelles et anciennes.
M. Mr………………. reconnaît une consommation régulière de paka jusqu'au lycée, d'ecstasy en 1995 et des consommations de cocaïne dont la dernière en 2006 pour son anniversaire. Rien ne permet de supposer qu'il ait travaillé sous l'emprise de ces substances.

En conséquence, il n'est en aucune façon possible d'établir que le salarié ait exercé ses fonctions sous l'emprise d'une substance psycho active.

2.3. La gravité des faits reprochés

La première demande portait sur le trafic de stupéfiant et les dommages en terme d'image pour l'entreprise.
Bien qu'annulée et remplacée, tardivement, par courrier du 20 juillet, l'inspecteur du travail prend soin d'écarter ce motif en précisant que Mr………………. ne fait l'objet d'aucune poursuite de ce chef.
Néanmoins, il n'est pas contesté que la demande porte sur la consommation de stupéfiant et sur elle seule.
L'employeur n'invoque pas le fait que Mr………………. est effectivement accusé par plusieurs personnes d'être le fournisseur en drogue lors des escales sur Los Angeles.
La répercussion de l'affaire en terme d'image pour la compagnie n'est plus invoquée non plus comme dans la première demande.
L'employeur avait du reste su employer ce motif pour des faits liés aux stupéfiants dans une affaire jugée par le tribunal du travail le 22 mars 2007 (PJ n° 1).
Indépendamment des suites pénales, le tribunal civil avait jugé que la publicité donnée à l'affaire avait suffisamment troublé la bonne marche de l'entreprise pour justifier le licenciement.
L'inspecteur du travail, qui avait accepté de considérer les motifs invoqués lors de l'enquête contradictoire et confirmés dans la deuxième demande (alors qu'il aurait pu refuser sur les motifs de la première demande et obliger l'entreprise à recommencer toute la procédure) ne pouvait substituer ces motifs à ceux finalement invoqués par l'entreprise.
Il devait s'en tenir aux faits liés à la consommation de stupéfiant.
Dans la mesure où aucune règle précise édictée par une autorité normative ne prohibe formellement toute consommation même dans la sphère privée, dans la mesure où aucune preuve ne permet d'établir l'exercice des fonctions sous l'emprise de stupéfiant, l'inspecteur du travail ne pouvait que retenir l'absence de faute d'une gravité suffisante.

La décision de l'inspecteur du travail est donc parfaitement justifiée sans aucune erreur d'appréciation.
Les considérants relatifs à l'information du personnel et à la prévention sont surabondants, mais viennent rappeler à l'entreprise que lors de la modification du règlement intérieur pour permettre les contrôles de stupéfiant, recommandation avait déjà été faite d'associer une phase d'information et d'accompagnement aux contrôles à venir.
Pour le Président et par délégation, Le Secrétaire Général du Gouvernement.

vendredi 19 octobre 2007

Salariés Protégés: La 3ème claque d'ATN

ATN avait décidé de licencier les salariés protégés sans tenir compte du Code du Travail.
L'inspecteur du travail a refusé le licenciement et demandé par conséquent leur réintégration.
Le juge des référés à lui ausi refusé le licenciement ...;
ATN a donc saisi le Tribunal Administratif ....
et ATN A PERDU ! Encore une fois !
Demain, sur ce blog, le texte intégral de l'avis du T.A. avec tous les arguments développés .....
Et maintenant ? Que vont ils encore inventer ?.....

jeudi 18 octobre 2007

CURIEUX !

Dans la matinée d'hier, mercredi 17 octobre, un petit curieux a réussi à rentrer sur notre boite mail pour lire nos courriers.
Rien à cacher que tout le monde ne sache déjà ! Donc, "Welcome, my friend" !

Mais, bizarrement , en même temps, le sondage d'opinion sur l'éventualité d'un retour d'Eric Pommier était totalement vidé !
Alors qu'à 6h00, vous étiez près de 150 à avoir voté en faveur de ce retour, en fin de matinée, il y avait 0 vote !

Blogspot.com a été contacté et travaille dessus. Nous espérons pouvoir très rapidement rétablir les véritables chiffres !
Merci de votre compréhension !

mardi 16 octobre 2007

TOUT EST FAUX !

Faites taire les rumeurs !
Tout est faux , archi-faux ! Combien de fois faudra t il le répéter !

Le salaire du Directeur Général d'ATN n'est pas de 3 000 000 CFP/mois
Le salaire du Directeur d'Exploitation d'ATN n'est pas de 3 000 000 CFP/mois
Le salaire du Directeur des Opérations en Vol d'ATN n'est pas de 2 500 000 CFP/mois
Le salaire du chef PNC d'ATN n'est pas de 1.200 000 CFP/mois
Et aucun PDG d'ATN n'a jamais touché 50 000 000 CFP/an .

D'ailleurs, vous avez des preuves de ce que vous avancez ? Avez vous vraiment vu leurs fiches de paye ?
Non, alors ? Vous voyez bien !

TOUT EST FAUX

On ne le répètera jamais assez !

dimanche 14 octobre 2007

Vous avez dit : préjugement ?

Dans La Dépêche de Tahiti du samedi 13 octobre, un article fort intéressant sur l'affaire des contrats cabinets de la Présidence. Rassurez vous, le Comité de soutien n'a que faire de la politique ! Mais une phrase nous a plu.

Citation:
"Les arguments de la défense portaient essentiellement sur les procédures et l'impartialité de la juridiction financière locale. Pour (les avocats de la défense), il y aurait eu "préjugement" de la part des magistrats...en effet, le jugement provisoire engageant l'auto-saisine vaudrait prise de position, ce qui laisserait entendre que le jugement était déjà fait avant le procès...."

Quel plaisir de lire ce genre d'arguments, émanant de la bouche des mêmes avocats qui instruisent l'affaire ATN contre les PNC !

Car justement, que ce soit dans la procédure du tribunal du Travail ou dans celle au Pénal, de nombreux PNC mis en cause détiennent les preuves que tout était organisé et planifié par la Direction Générale et que la liste nominative des futurs licenciés était établie bien avant la soi-disant date du 4 juillet avancée par les avocats d'ATN !



OPT ou ATN ?

Est-il imaginable, ailleurs qu'à Tahiti, d'être PDG d'une compagnie aérienne semi-publique, de prendre des décisions qui influent non seulement sur la vie de ses employés mais aussi des passagers, de l'économie du pays etc... en étant toujours payé, logé, véhiculé par son ancienne entreprise, elle aussi semi-publique, l'O.P.T. ?
Sans doute une des nombreuses "spécificités polynésiennes" dont on nous rabache les oreilles depuis 20 ans !
Car tout est vrai !
Le PDG d'ATN le dit lui-même : il n'est pas payé par la compagnie mais par l'O.P.T., ce qui justifierait, toujours d'après lui, son manque de disponibilité.
En tout cas, cela explique peut être pourquoi ATN entame des procédures de licenciement, puis les perd ! Comme à l'O.P.T. !

Ne le plaignez quand même pas trop :
Un salaire de PDG de l'OPT de l'époque pré-Barral, ça ne se refuse pas ! Et il a malgré tout, l'usage , à volonté, de la carte de crédit de la compagnie ! Ouf, Sauvé !

samedi 13 octobre 2007

Malade ? bis

Un anonyme a trouvé le nom de la maladie qui touche ATN, et nous ne résistons pas au plaisir de vous le communiquer, car le meilleur traitement, c'est encore l'humour !

La compagnie au Tiare
a simplement contracté une maladie difficilement curable qui a touché avant elle de grandes entreprises du territoire:
La "SALMONELLOSE" !!!

A bon entendeur...

vendredi 12 octobre 2007

Une Maman en colère !

Il est hors de question que je prenne ATN!

Je pars par Air France! Moi qui, depuis l'existence de ATN, avant même que ma fille ne soit hôtesse, ait toujours pris ATN par esprit de solidarité avec mon pays, je prend maintenant AF, même pas NZ , car ce sont des vols ATN !


Je ne mets pas un sou dans une compagnie qui pratique la maltraitance,
l'abus moral et physique, le harcèlement, l'esclavage et l'humiliation
envers ses employés.
Je ne respecte pas une compagnie, une direction ou un gouvernement qui
permette qu'on maltraite ainsi ses enfants.
Je méprise un système qui punit et condamne, mais ne propose pas de cure.
Je n'accepterai jamais que les plus forts se permettent d'écraser les plus
petits.
Je n'accepterai jamais cet esprit de dictature sous latent!

Bon courage à tous !

Rai


Rai

jeudi 11 octobre 2007

SONDAGE SPNC UNSA

Voici le texte du sondage express du syndicat SPNC UNSA que vous devriez trouver dans vos casiers ou recevoir par mail.

En l'occurrence, nous pensons que la situation d'ATN est tellement préoccupante, que adhérants ou pas à ce syndicat, vous devriez y répondre. Il y a des moments ou il faut savoir faire fi de ses différences pour ne voir que ce qui nous rassemble. Et ce moment est venu!

SPNC UNSA ATN

Papeete, le 12 octobre 2007

SONDAGE EXPRESS


Chers adhérents et sympathisants

A la veille de mouvements sociaux sans précédents à ATN (le SMNSAC/UNSA en préavis, le SPNC/UNSA se préparant à déposer un préavis de grève). Nous avons jugé le moment opportun de faire un petit sondage express.
Déposez ce bulletin dans la com.box SPNC/UNSA ou envoyez par mail à spncatn@gmail.com



SONDAGE

- Bilan cumulé d'ATN de + 6 milliards xpf de déficit

- Résultat d'exploitation non équilibré

- Incompétence de la majorité des cadres et dirigeants

- Violation constante des droits sociaux des salariés

- Conflits permanents avec les salariés

- Incapacité à gérer les conflits

- Salaires exorbitants d'une minorité

- Salaires misérables d'une large majorité

- Gabegie quasi permanente depuis des années

- Gestion inqualifiable

- Aucune vision à long terme

- Etc.....................................


Le PDG et le DG ont ils encore leur place? OUI / NON

Certains cadres doivent ils être remplacés? OUI / NON

Un plan de redressement est il nécessaire? OUI / NON

mercredi 10 octobre 2007

BIEN MALADE, NOTRE COMPAGNIE !

Rumeurs, peurs, soupçons, dénonciations, licenciements abusifs, le tout semblant presque orchestré par une équipe dirigeante étonnament absente, comme réfugiée dans une luxueuse tour de verre !
Résultat: entre 300 et 500 jours d'arrêt maladie par mois !

Un record !

BRAVO ATN !

mardi 9 octobre 2007

Petite rectification !

Un gendarme présent dans les couloirs du tribunal ce matin, nous a dit que les tests capillaires coutent 180 000 frs chacun !
Je vous laisse méditer sur ce que notre chère compagnie est prête à débourser quand ça l'arrange. Mais ... quand il s'agit de nos remboursements de frais, par exemple pour faire repriser nos robes (pourtant un outil de travail), ils n'ont plus un rond...

Encore une fois:
ATN, NO COMMENT !

lundi 8 octobre 2007

INFO OU INTOX ?

Jeudi dernier, nous nous demandions pourquoi le juge en charge du dossier ATN avait demandé à grands frais, des analyses capillaires pour les 33 PNC qui avaient avoué une consommation et non pas sur ceux qui avaient nié.

Aujourd'hui, nous avons peut-être une réponse , et quelle réponse !

Ces tests coutent cher, nous vous l'avons dit, en temps et en argent. Tellement cher (autour de 60 000 CFP par personne, parait-il), que le tribunal ne les demande normalement que pour des crimes.

Mais ATN veut garantir ses licenciements à tout prix. La compagnie aurait donc décidé de demander ces 33 analyses, au risque de devoir les prendre en charge si elle perd son procès. Et il parait que c'est normal !...

On comprend mieux maintenant pourquoi le choix s'est porté uniquement sur les 33 premiers sélectionnés pour le licenciement !

jeudi 4 octobre 2007

A N'Y RIEN COMPRENDRE !

Une trentaine de PNC reconnaît avoir, à un moment de leur vie, goûté à des produits illicites.
Une trentaine d'autres PNC nie.
Air Tahiti Nui, au mépris du code du Travail, licencie les 30 premiers sans attendre le résultat de la procédure qu'elle a elle-même enclenchée.
OK, ça, vous le savez déjà, tout le monde le sait d'ailleurs !

Là ou tout se complique, surtout pour le pauvre juge en charge du dossier, c'est que tous les tests urinaires sont négatifs et que le fameux dossier de démantèlement d'un soi-disant "réseau" ne repose que sur quelques aveux bien naïfs de consommateurs occasionnels!

Il décide donc de demander des tests capillaires ... coûteux et longs !
( prélevés par les policiers de l'Identité Criminelle, les cheveux seront envoyés en France dans un laboratoire spécialisé.)

Vous croyez qu'il a demandé ces tests pour la trentaine de PNC qui a nié ? Histoire de montrer qu'il creuse le dossier. Et bien vous vous trompez !
Ces tests seront faits sur les PNC qui ont déjà avoué une consommation quelconque!

Et qui auront bien du mal à trouver un travail avec le crane rasé, car il faut bien raser ce qui reste après le prélèvement !

Mais qui se préoccupe de ces vies cassées !

Sûrement pas ATN qui poursuit imperturbablement son but....
Lequel ?
Personne ne le sait, mais ils y vont , c'est sur !


MERCI !

Merci à tous ceux qui, anonymes ou pas, nous envoient des messages de soutien par mail.
Nous ne les mettons pas en ligne puisque nous ne les recevons pas en tant que "commentaire" sur le blog mais ils nous font chaud au coeur.
Et nous tenions à le dire.

mercredi 3 octobre 2007

ATN et la Justice bis !

Air Tahiti Nui fait sa loi !

Prenez le temps de lire le jugement rendu par le Tribunal du Travail dans une affaire datant de 2003 ci-dessous.
C'est un peu long, désolés, mais très instructif ! Et,
malheureusement, ça pourra peut être servir à certains d'entre vous un jour, si la direction d'ATN continue à se penser au dessus des Lois!

ATN a bel et bien été condamnée pour licenciement abusif .

Mais le PNC qui a essuyé 43 refus d'embauche et n'a retrouvé du travail qu'il y a peu et grâce à ses relations familiales, n'est toujours pas payé des sommes qui lui sont pourtant dues !

Patience, nous ne sommes qu'en 2007 !

TRIBUNAL DU TRAVAIL DE PAPEETE

AUDIENCE DU JEUDI 11 MAI 2006

DEMANDEUR :
Monsieur X demeurant.....,

Ayant pour conseil Maître …… inscrite au barreau de Papeete

Comparant et plaignant par cette dernière.

DEFENDERESSE :
La S.A. AIR TAHITI NUI, etc…..

Ayant pour conseil Maître B…….. , avocat inscrit au barreau de Papeete

Comparant et plaignant par ce dernier.

COMPOSITION DU TRIBUNAL
A l’audience de plaidoirie du jeudi 9 mars 2006

Président : Sandrine ZIENTARA

Assesseurs employeurs : Karim HOUSSEN
Catherine ANTOINE

Assesseurs salariés : William WONG CHOU
Théophile MARE

Greffière : Christelle LAI FAT

PROCEDURE :
Requête reçue et enregistrée au greffe le 16 septembre 2004

DEBATS : en audience publique

JUGEMENT :
Audience publique du 11/05/2006
Contradictoire et en premier ressort.

L’affaire ayant été appelée à l’audience du lundi 18 octobre 2004, pour être renvoyée à plusieurs reprises et notamment au jeudi 9 mars 2006, ou elle a été débattue et plaidée en audience publique, puis mise en délibéré au jeudi 11 mai 2006 et le jugement rendu ce jour.

Le Tribunal, après en avoir délibéré conformément à la loi, a rendu la décision suivante :


FAITS, PROCEDURES ET MOYENS DES PARTIES


Monsieur X … était embauché en qualité de personnel navigant commercial par la compagnie AIR TAHITI NUI sur la base d’un contrat de travail à durée déterminée en date du 15 avril 2002, prolongé en contrat à durée indéterminée à compter du 1er mars 2003 par avenant.

Lors d’une analyse d’urine effectuée sur sa personne le 25 septembre 2003, dans le cadre d’un examen médical d’aptitude à ses fonctions, des traces de cannabis étaient découvertes. Par décision en date du 25 septembre 2003, il était déclaré inapte par le conseil médical de la Direction de l’aviation civile.

Lors d’un entretien avec Mr Hinoi FRITCH, adjoint au chef PNC en date du 1er Octobre 2003, il remettait une lettre de démission.

Par courrier en date du 14 octobre 2003, portant la mention « remis en main propre au secrétariat de direction le 01/12/2003 », il se rétractait, faisant valoir que sa démission lui avait été octroyé sous pression et sollicitait sa réintégration.

Par courrier en date du 17 octobre 2003, il formait un recours devant le conseil médical de la direction de l’aéronautique civile contre la décision du Conseil médical de l’aviation civile le déclarant inapte aux fonctions de personnel navigant commercial en date du 25 septembre 2003.

Par décision en date du 4 mars 2004, le Conseil médical de l’aéronautique civile le déclarait inapte aux fonctions de steward et mentionnait que son dossier était à représenter au Conseil médical après expertise et examens complémentaires.

A l’issue de ces examens (recherches toxicologiques dans les urines) et d’une expertise psychiatrique, il était déclaré apte aux fonctions de steward par dérogation par décision du Conseil médical de l’aéronautique civile.

Parallèlement, il engageait une tentative de conciliation avec son employeur devant l’inspection dui travail qui n’aboutissait pas.

Par requête du 16 septembre 2004, il saisissait le tribunal du travail aux fins de voir requalifier sa démission en licenciement sans cause réelle et sérieuse.

Il sollicitait en conséquence la condamnation de la S.A. AIR TAHITI NUI, sous le bénéfice de l’exécution provisoire, à lui verser :
. … … CFP à titre d’indemnités pour licenciement sans cause réelle et sérieuse
… … CFP à titre d’indemnités de préavis
… … CFP pour le solde des sommes dues au titre d’un prêt d’étude
… … CFP pour paiement de la taxe de mise en circulation d’un véhicule jamais utilisé
… … CFP pour frais médicaux
. … … CFP pour préjudice matériel
. … … CFP pour préjudice moral

La S.A. AIR TAHITI NUI, pour sa part, s’opposait à ses demandes.
Elle précisait que le 25 septembre 2003, Mr X …. avait subi un contrôle médical parfaitement régulier dans la mesure ou son certificat initial d’aptitude en date du 5 février 2002 n’était valable que 24 mois.

Elle exposait qu’au vu d’un avis d’inaptitude de la direction générale de l’aviation civile relatif à Mr. X… , Mr Hinoi FRITCH, adjoint au chef PNC avait invité Mr. X à un entretien informel au cours duquel « l’attention » du salarié était « sévèrement rappelée sur l’inconséquence absolue de son comportement » et que lors d’un second rendez-vous qui avait eu lieu le lendemain, le salarié remettait une lettre de démission.

Il soutenait que la démission était dépourvue d’équivoque et n’avait pas été donnée sous le coup d’une contrainte et ce, même si l’employeur qui aurait pu prononcer un licenciement pour faute, avait suggéré la démission et laissé le choix au salarié entre la démission ou le licenciement.

Elle jugeait que la rétractation postérieure de la démission par un courrier qu’elle affirmait n’avoir reçu que le 1er décembre 2003 était sans effet sur le caractère non équivoque dela démission, au moment où elle était donnée.

A titre subsidiaire, elle considérait que si la démission devait être requalifiée en licenciement, ce dernier d’était pas dépourvu de cause réelle et sérieuse dans la mesure où le salarié avait été déclaré inapte au vol après avoir été soumis à un examen régulier pratiqué avec son accord et présentait un danger grave pour les passagers, qui imposait à l’employeur de l’écarter, sauf à engager sa responsabilité pénale.

MOTIVATION

Sur la qualification de la rupture du contrat de travail :

La démission ne peut résulter que d’une décision claire et non équivoque de démissionner et d’une volonté exempte de vices, la démission obtenue sous la pression de l’employeur devant être requalifiée en licenciement.

En l’espèce, Mr. X affirme avoir rédigé une lettre de démission le 1er octobre 2003 sous la dictée de l’adjoint du chef PNC après une heure de discussion et pression, au cours de laquelle son supérieur lui aurait appris les résultats positifs de l’analyse d’urine aux fins de recherche de traces de cannabis pratiquée sur sa personne le 25 septembre 2003 et lui aurait dit qu’il « n’avait pas le choix » et « qu’une contre-expertise ne servirait à rien ».

Face à ces assertions, la société AIR TAHITI NUI affirme que le salarié avait été reçu le 30 septembre par l’adjoint au chef PNC, puis qu’après un délai de réflexion, il s’était présenté le 1er octobre suivant à un entretien informel, muni de sa lettre de démission.

Cependant, l’employeur ne rapporte aucun élément de preuve de l’existence de ce premier entretien, alors même que Mr X produit une convocation à un rendez-vous fixé le 1er octobre, de même qu’il ne fournit aucune preuve de la notification des résultats de l’analyse et du certificat d’inaptitude, antérieurement à l’entretien du 1er octobre 2003.

En outre, l’employeur qui fournit le jour de l’audience de la plaidoirie, (avec l’accord de la partie adverse), la lettre de démission litigieuse, datée du 1er octobre, sur laquelle se trouve une mention selon laquelle Melle X, instructeur PNC, a assisté à la réunion, ne produit aucun témoignage de cette salariée qui aurait pu corroborer ses affirmations sur la façon dont l’entretien s’était passé et sur le fait que Mr. X s’était présenté avec une lettre de démission déjà rédigée.

Par ailleurs, l’employeur, dans son premier jeu de conclusions, reconnaît qu’au cours de l’entretien, il a été laissé le choix au salarié entre la démission ou le licenciement pour faute grave.

Si dans certaine circonstance, la jurisprudence admet qu’une telle alternative puisse être présentée au salarié, sans que la démission ainsi suggérée ne soit nécessairement requalifiée en licenciement, encore faut-il que le salarié ait agi de façon parfaitement libre et éclairée en toute connaissance de cause.

En l’espèce, il est patent que le salarié ne pouvait qu’être impressionné fortement par l’entretien avec un supérieur hiérarchique, sans assistance pour lui et au cours duquel il lui était reproché des faits constitutifs d’une infraction pénale et signifié son inaptitude physique.

De même est-il patent qu’il ne pouvait, faute d’un délai raisonnable pour se renseigner et se faire conseiller, disposer de tous les éléments d’information, notamment sur les possibilités de reclassement après une décision d’inaptitude médicale et sur les possibilités de recours contre la décision d’inaptitude médicale, qui lui étaient nécessaires pour prendre une décision réfléchie et mûrie.

En effet, son attitude ultérieure prouve que s’il avait pu bénéficier d’un délai pour choisir de façon libre et éclairée, il n’aurait pas donné sa démission puisque d’une part, il se rétractait par un courrier en date du 14 octobre 2003, qui a bien, contrairement au démenti apporté par la S.A. AIR TAHITI NUI été adressé par lettre recommandée avec accusé de réception en date du 15 octobre 2003 à la Direction conformément à l’avis de l’OPT produit au débat, et puisque, d’autre part, il formait un recours devant le Conseil médical de l’aéronautique civile qui devait aboutir le 10 juin 2004 à une décision du Conseil médical de l’aéronautique civile le déclarant apte aux fonctions de steward.

Par ailleurs, l’absence de délai de préparation suffisant avant l’entretien du 1er octobre 2003, le rendz-vous ayant indiqué à Mr X. Le 30 septembre, jour ou il revenait de LOS ANGELES comme l’atteste le planning de vol produit et l’absence pour ce dernier de la possibilité de se faire assister par une tierce personne, ne lui permettait pas de contester la faute grave invoquée par l’employeur. Cet élément apparaît d’autant plus préjudiciable au salarié que la S.A. AIR TAHITI NUI ne produit aucun texte ou même référence textuelle (comme cela lui avait été demandé par l’inspection du travail dans le cadre de la tentative de conciliation postérieure à la démission) sur les conditions légales du contrôle d’urine et sur les critères légaux et contractuels d’aptitude physique pour les stewards, l’unique texte invoqué, l’OPS1, sous partie B n°1.115 ne visant à l’évidence pas les personnels tandis que contrat de travail et le règlement intérieur ne comportent aucune disposition relative à cette question.
En outre, eu égard aux conditions de déroulement de l’entretien, Mr. X qui affirme ne pas avoir été sous l’emprise de produit stupéfiant lors de sa prise de service, exposant avoir consommé du cannabis de façon exceptionnelle et « festive » pendant ses vacances (le planning produit attestant au demeurant que l’examen a été pratiqué quelques jours après une période de 7 jours de congés annuels), n’était pas en mesure de faire valoir que son comportement, bien qu’à l’évidence constitutif d’infraction pénale, n’était pas nécessairement, s’agissant de faits commis dans un cadre privé, constitutif d’une faute professionnelle .

Au vu de l’ensemble de ces éléments, il apparaît que la démission donnée pendant un entretien au cours duquel l’employeur reconnaît ne pas avoir laissé d’autre alternative au salarié que le licenciement pour faute ou la démission, et auquel le salarié n’a pu utilement se préparer, doit être considéré comme contrainte et de ce fait entaché d’équivoque.

Il y a lieu en conséquence de requalifier la démission en licenciement.

Sur l’indemnité de préavis :

Au terme de l’article 10 de la délibération n° 97-2 du 16 janvier 1991 portant application des dispositions de la loi du 17 juillet 1986 relative au contrat de travail, l’inobservation par l’employeur du préavis ouvre droit au profit du salarié à une indemnité compensatrice dont le montant est égal au salaire dû au titre de la durée du préavis non effectué ;
Il y a lieu en conséquence d’allouer à Mr X une somme de …. … CFP à ce titre correspondant à 3 mois de prévis, durée qui n’apparaît pas contestée.

Sur l’absence de cause réelle et sérieuse :

En l’absence de lettre exposant les motifs du licenciement, celui-ci est réputé dépourvue de cause réelle et sérieuse.

Au terme de l’article 14 de la délibération n° 97-2 du 16 janvier 1991 portant application des dispositions de la loi du 17 juillet 1986 relative au contrat de travail, lorsque le licenciement est dépourvu de cause réelle et sérieuse et que le salarié a une ancienneté dans l’entreprise supérieure à 12 mois, le tribunal octroie au salarié une indemnité qui ne peut être inférieure aux salaires des six derniers mois précédant la rupture.
En l’espèce, il y a lieu de condamner l’employeur à verser au salarié une somme de … … CFP à ce titre, compte tenu de son ancienneté qui court à partir du 15/04/2002, date du contrat à durée déterminée initial.

Sur la demande de dommages et intérêts pour préjudice moral et matériel :

Cette demande est dépourvue de fondement juridique, l’intégralité du préjudice étant couvert par les dommages et intérêts indemnisant l’absence de cause réelle et sérieuse du licenciement.

Sur l’indemnité légale de licenciement :

Au terme de l’article 12 de la délibération n° 97-2 du 16 janvier 1991 portant application des dispositions de la loi du 17 juillet 1986 relative au contrat de travail, le salarié qui est licencié alors qu’il compte trois ans d’ancienneté ininterrompue au service du même employeur a droit à une indemnité minimum de licenciement qui ne peut être inférieure à une somme calculée par année de service dans l’entreprise sur la base de vingt heures de salaires pour les salariés rémunérés à l’heure et de un dixième de mois pour les salariés rémunérés au mois.

Il convient en conséquence de débouter Mr. X de sa demande, au demeurant non chiffrée, dans la mesure ou son ancienneté est inférieure à 3 ans.

Sur l’exécution provisoire :
Mr. X ne justifiant pas de circonstances particulières, notamment d’une situation d’urgence ou de péril, il n’y a pas lieu d’ordonner l’exécution provisoire.

Sur la demande au titre des frais irrépétibles :
Il paraît équitable d’allouer à Mr. X la somme de … … CFP au titre de l’article 407 du code de Procédure civile applicable à la Polynésie française.

PAR CES MOTIFS

Statuant publiquement, par contradictoirement et en premier ressort,

REQUALIFIE la démission en licenciement

DIT que le licenciement de Mr. TC est dépourvu de cause réelle et sérieuse

En conséquence :

CONDAMNE la société AIR TAHITI NUI à payer les sommes suivantes :

- … … CFP de dommages et intérêts pour licenciement sans cause réelle ni sérieuse,
- … … CFP d’indemnité compensatrice de préavis
- … … CFP sur le fondement de l’article 407 de procédure civile de la Polynésie française.

DEBOUTE Mr. X du surplus de ses demandes

DIT n’y avoir lieu exécution provisoire

Le présent jugement à été signé par Madame Sandrine ZIENTARA , Présidente
Et par Mademoiselle Christelle LAI FAT, greffière présente lors du prononcé.