jeudi 27 décembre 2007

Vive l'homéopathie !

De nombreux PNC inquiets nous contactent pour connaître les doses "acceptables par la machine infernale " des médicaments listés comme susceptibles de fausser les tests de dépistage !
Attention, aucun chercheur en pharmacie ne fait partie de ce comité. Nous essayons simplement de répondre en utilisant notre bon sens, chose que certaines personnes devraient faire plus souvent avant de prendre des décisions qui, pour médiatiques qu'elles soient, restent souvent inopérantes et se révèlent même quelquefois dangereuses à l'usage !

Voici, en gros ce que nous disons:

Difficile de répondre précisément !
Ce qui est sur, c’est que dans un test urinaire par ex., on peut trouver des traces de T.H.C. (cannabis) jusqu’à un mois après l’arrêt pour des fumeurs réguliers. Il est même possible de trouver des traces infinitésimales chez un non fumeur qui se serait retrouvé une fois dans une soirée sans consommer personnellement !

Les tests salivaires sont nouveaux, et en dehors des brochures des fabricants vantant leur produit, il n’existe pas d’échelle de référence quant à leur fiabilité.

Pour les médicaments, nous n’avons trouvé aucune recherche précise sur les doses décelables et leur temps de rémanence dans l’organisme. Le bon sens nous pousse à dire que lorsque, sur la notice, on lit par exemple « un comprimé toutes les 4 hrs », cela sous-entend que le principe actif du médicament sera présent dans l’organisme pendant au moins 4 hrs ! Et le même bon sens, nous fait également dire que si on cumule pendant une longue période la prise de ces mêmes médicaments , les doses rémanentes (restant dans l’organisme et disparaissant peu à peu) se cumuleront elles aussi.

Donc, prudence absolue ! En cas d’indisposition, même légère, où un salarié de bureau viendrait travailler en avalant un de ces cachets, les PNC, qui ont un métier à risque, n’ont pas le droit de les prendre et devraient rester chez eux !

Car une des règles de base des métiers de l’aéronautique est que si vous n’êtes pas en pleine possession de vos moyens physiques et autres, vous devez absolument le signaler et votre employeur ne peut en aucun cas vous forcer à prendre vos fonctions de personnel critique pour la sécurité des vols.

C’est la contrepartie évidente des efforts que la Direction vous demande et c’est une des batailles que livrent vos syndicats !

La situation n’est cependant pas désespérée :
Il vous reste l’homéopathie !


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